Après la mise à nu de la rumeur du camp de concentration à Sujiatun, l'organisation du Falun Gong a répandu dans les autres régions de la Chine de fausses bruits sur les prélèvements d'organes à l'égard des pratiquants vivants du Falun Gong pour trouver une issue de l'énorme mensonge et détourner en même temps l'attention de l'opinion internationale en créant la confusion. Le 6 juillet, 2006, à l'instigation du Falun Gong, l'ancien chef du Département des affaires de l'Asie et de l'océan Pacifique du Ministère des affaires étrangères David Kilgour et l'avocat des droits de l'homme David Matas ont publié conjointement un rapport d'enquête accusant le PCC de prélever les organes des pratiquants du Falun Gong. Une édition revue de ce rapport a été faite para?tre par eux en 27 janvier 2007 pour accuser le gouvernement chinois de prélever illicitement une grande quantité des organes des pratiquants vivants du Falun Gong.
Dans ce rapport, David Kilgour et David Matas ont désigné le directeur adjoint de la branche de transplantation des organes de l'Association médicale de Chine, professeur Shi Bingyi, comme le seul témoin professionnel. Le rapport a cité les soi-disant paroles du professeur Shi: ?Depuis la persécution des pratiquants du Falun Gong, on compte à peu près soixante mille opérations de transplantation des organes durant les six années de l'an 2000 à 2005 ?. Le professeur Shi a exprimé son indignation sur cette citation purement inventée et a mis en doute le motif du mensonge. Au début du janvier 2007, lors d'une interview menée par BBC à ce sujet, le professeur Shi a fait une déclaration en disant que: ? Je n'ai jamais prononcé ces propos en n'importe quelle occasion. Ces chiffres cités sont sans fondement. J'ignore le motif de ces deux inventeurs et quel bénéfice qui les a poussés à inventer le mensonge. ?
Les preuves sur le rapport se divisent en deux parties. La première partie se compose des témoignages et des enregistrements du son des témoins. En ce qui concerne les témoignages, le rapport n'a fourni aucun renseignement d'un témoin tel que le nom, l'identité, l'adresse et les coordonnées. En même temps, on n'arrive pas à y trouver le temps, l'adresse, les procédures et le nom du témoin lors de l'obtention des témoignages. Les mêmes problèmes existent dans les enregistrements du son. Dans le rapport, on ne trouve aucune procédure ni norme sur l'enquête par le téléphone. De plus, l'authenticité et l'objectivité des preuves enregistrées se posent problème. La deuxième partie se compose des documents téléchargés sur l'Internet et des renseignements obtenus par d'autres moyens que les auteurs ne rappellent même plus.
En outre, les mensonges percés à jour sont répétés pour justifier l'authenticité des prélèvements d'organes sur les pratiquants vivants du Falun Gong. Par exemple, on a cité dans le rapport le témoignage d'Anne dans l'incident de Sujiatun affirmant que son ex-mari en tant qu'un chirurgien cérébral a participé à des opérations de transplantation des cornées.
Tous les faits démontrent que le Falun Gong, fabricateur des nouvelles fausses et des ennuis, n'ont aucun prestige et que leurs agissements visent à porter atteinte à l'image de la Chine.
