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«L’Association des Disciples» a tué mon fils cadet

2016-09-07 Source:kaiwind Auteur:${content.getAttrByFlatName('zuozhe').value}

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photo de Zhuangzhuang

Je m’appelle Li Mingtang, demeurant au village Wu’an du district Tianquan de Ya’An de la province du Sichuan. J’ai 52 ans cette année. J’avais une famille très heureuse, et mes parents étaient en vie et bien portant, ainsi que j’étais affectif avec ma femme. La naissance de mon fils cadet Zhuangzhuang en juin 1997 nous a apporté beaucoup de joie. Cependant, les jours tels heureux nous ont quitté après que ma mère a rejoint à ?l’Association des Disciples?, et à la fin mon fils cadet a été tué.

C’’était en été de 2002 que le malheur a commencé. Ma femme et moi, nous avons travaillé ailleurs et à ce moment-là pour moissonner les blés, nous sommes revenus chez nous. Un matin, ma mère nous ont appelé lorsqu’on a travaillé dans le champ:? Le petit Tang! Le petit Tang (mon appellation familière)! Arrête le travail et écoute..?. J’ai levé mes yeux vers ma mère, elle était sous l’arbre à c?té du champ de blé, a battu sans cesse le sac porté sur son épaule par sa main droite et l’autre main nous a fait signe. Je pensais que c’était bizarre: les jours qu’on restaient chez nous, ma mère est sortie t?t et est revenue tard tous les jours, lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle avait fait, elle nous a répondu toujours une chose sérieuse, maintenant elle nous a dit ce qu’elle avait fait? Donc j’ai laissé ma femme déposer la faucille, et nous nous sommes dirigés rapidement vers ma mère.

A ce moment-là, elle a sorti un objet enveloppé dans une étoffe rouge du sac et nous a dit mystérieusement:? Depuis des années, vous travaillez ailleurs ou bien faites des travaux dans le champs. C’est mieux d’entrer en religion au lieu d’être si fatigué, allez-y avec moi pour jouir du bonheur!?. A ces mots, ?Qui veut entrer en religion dans une telle époque??, au moment où j’étais perplexe, ma mère a continué:? Ecoute bien, tu auras tout ce que tu veux si tu rejoints au ? Christ Sanshu? et de devenir croyant. La chose la plus importante consiste: après entrer en religion, le Dieu vous bénit et les maladies ne peuvent pas envahir votre corps, donc il n’y aura plus de besoin de prendre des médicaments quand vous tombez malade, il suffit de faire la prière pour que la maladie se guérisse. Même si vous passez de vie à trépas, c’est d’aller au paradis.?. A-t-elle ajouté:? Voyez, c’est l’objet précieux que ?la fée He?( Son nom véritable est He Qixian, car elle croit la superstition et qu’elle monologue avec des mots anormaux, d’où ce nom)vous donne spécialement selon l’ordre de Dieu...?.

Je ai re?u ce sac et l’ai ouvert, voilà deux livres: Ci Xiang De Mu Ai, Shan Guang De Ling Cheng. J’ai dit à ma mère: ? C’est seulement deux livres, où est l’objet précieux??. Elle m’a répondu mécontentement: ?Hélas! Il suffit de voir ce livre extraordinaire pour un collégien. ?a, c’est le livre en prière...?. J’ai coupé la parole à ma mère: ? Maman, vous savez que ?la fée He? est nerveuse, vous croyez ce qu’elle a dit??. Ma mère m’a réprimandé: ? Ne dis pas de bêtises! ? la fée He? est différente, elle est déjà devenue immortelle. Même si elle court toute la journée, cette femme ne s’inquiète pas de la nourriture et du vêtement, elle est protégée par Dieu donc elle sait le malheur et la bonheur du monde...?.

Plus je l’ai écouté, plus j’ai senti les choses anormales. J’ai demandé à ma femme:? Xiaoqing, Xiaoqing, est-ce que tu trouves ma mère anormale??. Elle m’a regardé avec des doutes et m’a parlé à voix basse:? Oui, je le vois. Le deuxième matin qu’on restait chez nous, la mère m’a murmuré que c’était la belle occasion de rejoindre à la fraction et elle m’a demandé de faire certain témoignage. Comme je n’ai pas compris ce qu’elle m’avait dit, je n’étais pas d’accord, et maman était mécontente alors...?. Ma mère a interrompu Xiaoqing et s’est écriée:? Qu’est-ce que vous dites, écoutez-moi avec attention, ?la fée He? m’a dit, la Terre va exploser et la fin du monde va arriver, il ne rester qu’à Dieu de nous bénir et nous donner l’asile, celui qui ne croit pas en Dieu sera jeté dans les ténèbres les plus profondes et ils ne pourront ni vivre ni mourir...?. En voyant cela, j’ai dit avec ma femme:? Xiaoqing, nous ne coupons pas de blés, rentrons à la maison avec ma mère!?. Donc, on a entra?né la mère chez nous...

Rentrés chez nous, j’ai vu que mon père a joué avec Zhuangzhuang dans la cour, j’ai laissé Xiaoqing mener mon fils à faire la cuisine, et puis j’ai demandé à mon père:? Papa, s’il y a quelqu’un qui vient chez nous après que nous sommes quitté le village pour travail??. Il m’a dit:? Quoi! Quelqu’un? A parler de cela, une sourde colère gonfle ma poitrine. Il y a quelques mois, peu après votre départ, la? la fée He ?est venue chez nous un jour et elle a dit, votre famille est florissante maintenant et qu’il est nécessaire d’obtenir la gr?ce de Dieu, sinon, une grande calamité va arriver bient?t, et votre fils en dehors va subir inévitablement ce malheur. Je ne l’ai pas cru et j’ai controversé avec elle, et elle m’a dit, le ciel voit ce qu’on fait, des lumières du Dieu inonde toute la terre et dissipe le malheur, si tu veux tourner le danger en sécurité, il faut rejoindre à l’Association des Disciples, croire en ? Christ Sanshu?, prier au Dieu chaque jour, sortir propager l’Evangile et faire un témoignage...?. Je pensais qu’elle n’avait aucune raison et j’ai invectivé contre elle, donc elle a quitté. Mais je ne pensais pas qu’elle avait du toupet, ?la fée He? est revenue chez nous quelques jours plus tard lorsque j’ai travaillé dans le champs, tu vois, ta mère est entra?né dans le vice...?.

Mon père n’a pas fini sa parole, la mère près de lui était f?chée et a parlé à haute voix à mon père:? Diable! Si tu n’entres pas en religion et ne ni crois en Dieu, tu ne respectes pas encore des divinités, tu n’oses pas subir la colère du ciel et la Vengeance??. Pendant ces mots, ma mère a sorti un petit livret de sa poche et m’a donné:? Le petit Tang, n’écoute pas ces bêtises de ton père, regarde bien, c’est le livret que ?la fée He? m’a donné et toutes les choses y inscrites sont parfaitement claires.?.

J’ai pris le livret avec des caractères peu présentables :? Madame Zhang a de l’huile de saindoux inépuisable, le riz dans la jarre de Madame Li est accru encore, la bosse du gros homme Pan à Huang Jiagou devient de plus en plus droit dès qu’il a rejoint l’Association des Disciples, le sourde Peng à Li Jiayan peut entendre le tonnerre dès sa croyance de ?Christ Sanshu?, le cou tordu de Monsieur Guo à Wang Heba devient droit peu à peu après qu’il est sorti faire des témoignages.?. Plus je l’ai regardé, plus j’étais en colère. C’était évidemment des mensonges, et j’ai dit à ma mère:? Maman! Maman! Vous êtes trompée, ces phrases notées dans le livret sont tous mensonges: si l’huile de saindoux chez madame est inépuisable, c’est qu’elle suit une régime végétarien pendant toute l’année; le riz dans la jarre de Madame Li semble accru car sa maison est mal entretenue et que le riz est gonflé par la pluie; l’?uf chez l’homme ?gé Chen augmente parce que le nombre des poules cro?t; et la bosse Chen, comme il était gros auparavant, maintenant il est maigre et naturellement amoindrit corrélativement sa bosse...?.

Ma mère m’a interrompu et a déblatéré contre moi:? Imbécile! Têtu comme ton père, même les paroles des divinités que tu ne l’entendes pas, attende aller en enfer...?. Puis, elle a saisi le livret et est entrée dans la chambre précipitamment, enfin la porte s’est fermée avec un grand fracas sec.

Cet octobre, la pleine saison est finie, ma femme et moi, nous sommes prêts à quitter le ville pour chercher du travail. Avant le départ, j’ai dit à mon père tout exprès:? Papa, vous le savez, ma mère était une superstitieuse auparavant, maintenant elle croit en quel ? Christ Sanshu?. Au gré d’elle si elle insiste, ?a suffit d’avoir une bonne santé. A propos des affaires de la famille, c’est à vous de vous en occuper.?. Mon père m’a dit:? Ce n’est pas grand-chose de m’embarrasser. Ta mère ne rentre pas quelquefois chez nous et suit ?la fée He? toute la journée, voilà le problème essentiel. Je crains qu’elle attise le feu et finit par se br?ler soi-même.?.

A l’entendre, ma femme a consolé: ? Papa, rassurez-vous, on n’est pas loin de chez nous, il suffit de veiller sur ton petit-fils. An cas où il ait a quelque chose d’important, il faut nous informer à temps, et nous y revenons tout de suite.?. Il semblait que mon père était content après avoir entendu ces mots, il a appris à Zhuangzhuang à dire au revoir à moi et à ma femme en souriant...?.

Cependant, les choses sensibles sont arrivées enfin. C’était le midi du 13  décembre 2002, au moment du déjeuner, on a re?u soudain un appel de mon voisin monsieur Liu, il m’a dit avec inquiétude:? Mingtang, Mingtang, votre fils cadet est gravement malade. Tes parents se disputent longtemps et même se battent sur le sujet d’aller à l’h?pital. Revenez le plus vite possible...?.

Raccroché au nez de mon voisin, nous avons demandé un congé et sommes revenus en toute h?te. Chez nous, on trouvait que Zhuangzhuang restait sans connaissance. Malgré les empêchements de ma mère, j’ai porté mon fils dans mes bras et couru à l’h?pital du village, mais les médecins nous ont fait aller précipitamment à l’h?pital de district... Lors du transfert à l’h?pital, je sentais le souffle d’une respiration haletante, même sans sa respiration... A l’h?pital, le médecin a fait un signe de tête négatif après l’examen : ? Vous êtes le père de cet enfant? Comme il a une crise d’appendicite et qu’il en résulte une hydropisie du péritoine, par ailleurs, cet enfant n’est pas traité à temps, d’où son arrêt de la respiration. Consolez-vous!?.

A ces mots, ma femme a pleuré sans cesse et j’avais une douleur atroce dans la poitrine et je voulais reprocher mon père qu’il a fallu emmener mon fils à l’h?pital plus t?t. Mais à ce moment-là, mon père accroupi dans le coin du passage a frappé fort la tête...

Plus tard, j’ai éclairci ce qui s’était passé avec l’aide de mon père et mes voisins: la veille à la nuit tombante de l’accident, au moment où Zhuangzhuang a pleuré, mon père faisait la cuisine. Il est sorti et il a vu mon fils tomber par terre. Mon père l’a relevé et lui a demandé s’il sentait sa douleur. Son petit-fils lui a répondu qu’il avait  mal au ventre et il avait envie de dormir. Mon père l’a soulagé et l’a mis au lit, et il pensait que ?a irait après. Cependant, lorsque mon père a appelé Zhuangzhuang à table, il trouvait que mon fils s’est roulé en boule sur soi-même au lit et avait des sueurs froides à la tête ainsi que son visage était chaud. Quand mon père était prêt à porter mon fils à l’h?pital, ma mère y est entrée. Elle a empêché mon père de l’amener à l’h?pital et s’est f?chée:? Arrête de faire la mouche du couche, sa maladie est prévue. Comme tu ne rejoints pas à l’Association des Disciples et que vous ne croyez pas en ? Christ Sanshu?, c’est l’épreuve des divinités pour nous. Laisse-lui dans la chambre, il suffit de lui donner un boire de vie et dire des prières pour que la maladie se guérisse.

Mon père pensait alors: c’est inévitable de tomber par terre pour les petits enfants et la situation n’est pas grave; en plus, la nuit tombe, si c’est plus grave, je l’emmènerai à l’h?pital demain. Donc il lui a porté mot fils au lit. Alors, ma mère a pris un mouchoir de son sac pour couvrir la tête de mon fils, et puis elle s’est agenouillée et a rab?ché:? Seigneur! Dieu! Alléluia! Prions Dieu de nous donner des cadeaux, et nous réparerons des perceptions...?.

Le lendemain matin, mon père trouvait que Zhuangzhuang n’allait pas mieux et il s’est mis à délire ainsi qu’il avait une forte fièvre. Donc il a déblatéré ma mère:? Sorcière! C’est inutile de dire des prières, sa maladie est de plus en plus grave. Va-t’en! Je l’emmènerai à l’h?pital.?. Ma mère s’est mise debout et s’est écriée:?Vieillard méchant! Tu n’as pas de bonnes idées, de bon matin tu influes sur mes prières, tu n’oses pas faire ce que la divinité te punis??. En déblatérant contre mon père, elle l’a empêché d’emmener son petit-fils. Il a crié:? Peste! C’est toi qui dois être punie, tu trames avec de la racaille sans travail...?. Pendant leur querelle, des voisins tel que le monsieur Liu pressent le départ d’emmener mon fils à l’h?pital, mais ma mère obstinée n’était pas absolument d’accord. Liu pensait que les affaires allient mal, donc il m’a téléphoné.

?a fait une dizaine d’années que cette affaire s’est passée. Même si ma mère s’est séparée de l’Association des Disciples, mon fils cadet ne revient jamais. Chaque fois que je pense à lui, j’éprouve de la haine implacable envers l’Association des Disciples, c’est cette secte qui a rompu toujours notre vie heureuse. 

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